Quelles sont les races de chiens considérées comme les plus têtues ?
On dit que certaines races de chiens sont particulièrement têtues. Ils sont rapidement décrits comme des chiens têtus, bien qu'ils ne soient pas désobéissants par défi malveillant. Les amis à quatre pattes de la liste suivante ont généralement un esprit bien à eux, mais sont néanmoins ou précisément à cause de cela, extrêmement aimables Dès que les amis à quatre pattes n'obéissent pas, ils sont considérés comme des chiens têtus", et cela est dû à des malentendus dans la communication homme-chien et à des erreurs éducatives lorsque les chiens semblent obstinés. Cependant, certaines races de chiens ont besoin d'une éducation plus cohérente et de plus d'incitations que d'autres à écouter les ordres de leurs humains préférés.
Originaire du Royaume-Uni, le Fox Terrier à Poil Dur est une race de chiens ancienne, développée à l’origine pour la chasse. Son nom évoque d’ailleurs sa capacité à chasser les renards hors de leur terrier, même s’il peut tout aussi bien s’en prendre à d’autres types de petit gibier. Robuste et infatigable, il a été rendu célèbre par le personnage de Milou, compagnon à quatre pattes du héros de bande dessinée belge Tintin. Bien que sa rapidité, son agilité et sa détermination soient très appréciées pour la chasse, cette dernière peut rapidement tourner à l’entêtement et user la patience de son maître, en particulier s’il est utilisé comme simple chien de compagnie. C’est d’autant plus vrai que le Fox Terrier à Poil Dur est généralement un chien au tempérament dominant, n’hésitant pas à remettre en question la hiérarchie et à chercher la moindre faille ou incohérence dans les ordres qu’il reçoit. Par exemple, si la marche au pas avec une laisse ne lui est pas enseignée correctement dès son plus jeune âge, il y a peu de chances qu’il accepte de suivre gentiment son maître sans se rebiffer… Il a donc besoin d’un leader ferme et juste, qui doit fixer d’emblée les limites à ne pas dépasser et ne jamais permettre d’écart. Il faut toutefois veiller à ne pas se montrer non plus trop autoritaire à son encontre, car il peut se montrer rancunier face à des décisions injustifiées. Ce chien n’est donc pas forcément de tout repos, mais dès lors qu’il est entre de bonnes mains, il s’intègre parfaitement à la vie de famille. En particulier, son caractère boute-en-train ravit les enfants. Il peut aussi parfaitement partager son foyer avec d’autres chiens, surtout s’il a été habitué à leur compagnie dès son plus jeune âge.
Le Dalmatien est originaire de la région de Dalmatie en Croatie, dont il tient d’ailleurs son nom. Il serait apparu autour du 18 ème siècle, période dont datent les premières mentions de son existence, et était alors utilisé pour accompagner les chevaux tractant des calèches. Il n’est devenu mondialement célèbre que deux siècles plus tard. Il est connu pour être énergique et avoir besoin tant de compagnie que d’activité physique, mais aussi connu pour tester souvent l’autorité de son maître et ignorer ses ordres, souvent parce qu’il préfère tout simplement jouer. Il est donc essentiel d’être ferme mais patient et juste avec lui afin d’établir rapidement une relation de confiance et de respect. À défaut, ce chien facétieux et intelligent peut vite faire tourner son entourage en bourrique. Par ailleurs, il faut savoir que la race Dalmatien compte une proportion importante d’individus atteints de surdité totale ou partielle. S’il reste tout à fait possible d’éduquer un chien sourd, le maître doit alors évidemment faire preuve d’encore plus de patience pour réussir à se faire comprendre et obéir.
Originaire comme son nom l’indique de Sibérie, le Husky Sibérien a été développé pour tracter les traîneaux et chasser le gibier environnant. Comme tous les chiens primitifs, il ressemble physiquement beaucoup au loup, dont il a d’ailleurs conservé les instincts de chasseur et de vie en meute. C’est cette particularité qui le rend difficile à éduquer : il est énergique, mais aussi têtu et parfois fugueur, du fait de son caractère indépendant. Pour parvenir à se faire obéir d’un Husky Sibérien, il est nécessaire avant toute chose de gagner sa confiance. En effet, son intelligence le rend tout autant capable de comprendre les ordres que de juger s’ils valent la peine d’être appliqués. Son maître doit donc lui dispenser une éducation juste et cohérente dès son plus jeune âge, et surtout faire preuve de patience : la brutalité dans la voix ou dans les gestes est toujours contre-productive. Même s’il est difficile à prendre en main, ce compagnon doux et fidèle convient parfaitement à la vie de famille et apprécie la présence d’enfants. Il supporte toutefois mal la solitude et a besoin de beaucoup d’activité physique au quotidien pour être épanoui. Grand adepte de la vie au grand air, il n’est pas fait pour vivre en appartement, et ce même s’il est sorti plusieurs fois par jour. À défaut, il finit par souffrir de dépression, en particulier s’il évolue dans un logement de taille restreinte.
On qualifie souvent de têtus les chiens désobéissants, à fort caractère, indépendants, préférant n’en faire qu’à leur tête plutôt que de suivre les ordres de leur maître. Ce trait de caractère, que l’on trouve plus fréquemment chez certaines races que chez d’autres, est généralement considéré comme un défaut. Pourtant, il s’agit parfois aussi d’une qualité recherchée pour répondre à certains besoins particuliers : par exemple, un chien opiniâtre est idéal pour certaines pratiques de chasse, comme la chasse à courre. C’est ce qui a paradoxalement poussé pendant des siècles certains éleveurs à sélectionner volontairement des sujets à la tête dure, qui renoncent difficilement une fois qu’ils ont une idée en tête. Quoi qu’il en soit, même s’il existe assurément des races plus têtues que d’autres, la race ne détermine pas tout le caractère d’un chien, loin s’en faut. Ainsi, bien que certains traits se retrouvent communément chez les représentants d’une même race, chacun possède sa propre personnalité ; il n’est d’ailleurs pas rare que deux individus présentent des caractères très différents, y compris parfois au sein d’une même portée. En effet, plusieurs autres facteurs ont une influence non négligeable sur le tempérament d’un chien : les éventuels traumatismes qu’il a vécus, sa socialisation via la fréquentation dès son plus jeune âge d’autres animaux et personnes, son mode de vie, son éducation. D’ailleurs, dans certains cas, c’est le comportement du maître lui-même qui finit par rendre têtu un individu qui à la base ne l’était pas forcément. Le problème se pose souvent avec un petit chien : dans les mois qui suivent l’arrivée de celui-ci à la maison et qui sont si cruciaux pour tout le reste de sa vie, son propriétaire a vite fait de lui pardonner tous ses écarts, au motif qu’il paraît si mignon et inoffensif, mais aussi de céder à tous ses caprices et de le traiter comme un prince. Petit à petit, l’animal prend le dessus et s’habitue à systématiquement faire comme bon lui semble, puisqu’il ne rencontre pas d’opposition ou si peu. Il faut souvent un certain temps pour que le maître finisse par ouvrir les yeux et se rendre compte que son compagnon est devenu désobéissant et ingérable ; c’est alors bien tard pour parvenir à corriger le tir et remettre en question des habitudes désormais bien ancrées.
Un chien têtu a vite fait de donner du fil à retordre à un maître qui ne sait pas s’y prendre. La meilleure façon d’appréhender un tel animal est de travailler son éducation dès son plus jeune âge, lorsqu’il est encore malléable et qu’il n’a pas eu le temps de prendre de mauvaises habitudes. A tout âge, patience, constance et fermeté sont les règles d’or pour espérer parvenir à ses fins face à un chien qui n’a parfois tout simplement pas envie de respecter des ordres qu’il juge injustes ou inutiles. Même si tout propriétaire est susceptible de s’arracher les cheveux face à un tel compagnon, un maître aguerri rencontre généralement moins de difficultés qu’un débutant, car il connaît des techniques éprouvées qui facilitent l’apprentissage des règles et des ordres. Quel que soit le niveau d’expérience du maître, la méthode d’éducation canine positive est en tout cas la plus efficace dans ce type de situations, car baser son éducation sur le jeu et les récompenses fournit au chien têtu une motivation pour obéir, même si cela peut parfois donner un peu l’impression de l’acheter. À l’inverse, l’acharnement et la brutalité sont non seulement traumatisants à court terme, mais en plus contreproductifs : on ne peut pas durablement forcer un chien récalcitrant à faire ce qu’il ne souhaite pas faire.